Commune de Couture-d'Argenson

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79 110 Couture-d'Argenson
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{Un peu d'histoire...}

Lieux et monuments

Couture dispose d'un patrimoine historique conservé, soit par des particuliers, soit par la municipalité.
Sur la place du village trône l'église Saint-Nicolas avec son clocher datant du XIIe siècle.
Également à la sortie du bourg, près de la route qui mène à Longré, on aperçoit le château de la Foye datant du XVIIe siècle, qui aujourd'hui est une propriété privée.
En outre, quatre plaques directionnelles Michelin, en bon état de conservation, sont encore en place au croisement des routes départementales 52 et 104.

La borne des trois départements

Une petite borne, datant de 1790 et située dans le bois de Corvant (au sud de la commune), matérialise le tripoint entre les départements des Deux-Sèvres, de la Charente-Maritime, et de la Charente, non loin du sentier de grande randonnée GR 36.

Notre église Saint-Nicolas datant du XIIème siècle

Un peu d’histoire

La mise en « cultures » d’une partie de la grande forêt d’Argenson explique le nom de Ad Culturas, aujourd’hui Couture, cité en 1059. Une autre église, paroissiale, au titre de Saint-Georges, également citée en 1059, se trouvait un peu en contre-bas ; détruite à la guerre de Cent ans, elle est aujourd’hui disparue.

Vers 1070, les moines de l’abbaye bénédictine de Saint-Florent de Saumur fondent un prieuré, Saint-Nicolas, à Couture. L’église actuelle comprend les restes de l’ancienne chapelle de ce prieuré qui n’avait que deux moines en 1648. Le prieuré fut rattaché à l’abbaye de Saint-Jean-d’Angély en 1769, pas pour très longtemps. En 1801, l’église était la seule en service dans la « région » peut-on dire, puisque la création des départements la mettra aux limites des Deux-Sèvres et des deux Charentes, soit de trois diocèses, limite marquée par la borne des Trois Evêques, laissant émerger son sommet marqué de trois trous minuscules en triangle, au bois de Corvant.
Déjà le mur nord avait été refait après les guerres de Religion. Le XIXe siècle s’applique à de grandes restaurations  partie octogonale du clocher sur sa base romane carrée, à la manière des clochers de Gâtine, raccourcissement
de la nef, avec sa façade néo-romane, sous Napoléon III, voûte en briques et plâtre, sol cimenté en 1896, beffroi du clocher en 1899. Notons enfin les aménagements intérieurs propres à l’époque, avec beaucoup d’encombrement.

« Une église qui fait peau neuve »

Un événement déterminant va pousser la commune à toute une série de travaux : l’écroulement des voûtes de la nef en 2001. Ces voûtes ne seront pas refaites, mais remplacées en 2003 par une charpente apparente, en chêne vieilli et avec une isolation.

Les murs sont décapés (ils avaient été repeints en 1997 !). Celui du nord, moins épais, avait déjà été refait après les guerres de Religion. Celui du sud a laissé paraître un deuxième niveau de baies d’époque romane, occulté par les voûtes du 19e siècle, dont l’escalier de fer du clocher a gardé la courbe et dont ce mur a gardé la longue gorge de soutien. Le sol a été dégagé d’une gangue de ciment pour retrouver un beau pavage
initial.

La nef bute sur la travée du clocher par un mur épais ne laissant que 2,70 m de large pour l’entrée du chœur. L’aute posé en 2006 ne pouvait être que de très petite taille, mais sa situation le rend pleinement présent. L’ancien autel
néo-roman meuble discrètement le fond du chœur.

Le clocher est voûté par une coupole sur trompes. L’enduit en a été refait, ainsi que celui du cul-de-four de l’abside à une seule baie. L’ensemble du chœur est sombre, mais la variété des pierres, de leur coloris et de leur appareillage forme un ensemble agréable, au-delà de la mode de la pierre apparente.
L’ancienne sacristie, aujourd’hui chapelle secondaire, a été ajoutée au 15e siècle.
Des tirants métalliques solidifient une voûte gothique fragilisée. Sur le contrefort extérieur, un blason à trois besants serait-il celui des Turpin, largement représentés dans l’église de Pioussay ?

Le mobilier s’est trouvé réduit dans les aménagements récents. Restent le chemin de croix, lithographies aquarellées, érigé en 1871, et quelques vitraux : Saint Nicolas au fond du chœur, deux baies par Gesta (Toulouse) ainsi que la Sainte Clotilde en façade, enfin au mur nord les seuls exemplaires en Mellois de la technique en verre cassé, œuvres de l’abbé Joseph Bressollette dans les années 1950.

La cloche, « Jeanne », fondue par Bollée en 1869, brisée en 1912, a été reposée en 1913. Celle de 1634 sonne aujourd’hui dans la tour de l’horloge de Melle.

Un éclairage soigné donne un dernier agrément à la mise en valeur de cette église.


Extrait du livre de Jacques Lefebvre, Les églises du Mellois, Poitiers, éd. Gilbert de La Porrée, 2008, p. 73.
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Nicolas, évêque de Myre en Turquie au IVe siècle, vit son culte se répandre après le transfert de ses reliques à Bari au XIe siècle. Très populaire, il donna naissance à de nombreuses légendes, dont celle des trois petits enfants qu’il ressuscita de leur saloir ! On le fête le 6 décembre.